Notre Dame de la Garenne 18 novembre 2011

N/REF : 014_2011

 

 

 

 

 

 

Objet : PPRT NUFARM-Consultation du public     

 

 

 

 

Le risque majeur retenu est la « dispersion d’un nuage toxique de cyanure d’hydrogène suite à une réaction d’incompatibilité du cyanure de sodium avec un acide et à la rupture de la tuyauterie entre le réacteur et le crash tank au COO-Rejet à 4m du sol amenant la zone de danger à 726 mètres ».

 

Nous nous étonnons que l’on n’impose pas à l’industriel de prendre toutes les mesures nécessaires pour que les émanations létales ou non, restent à l’intérieur du site. Il est en effet intolérable que ce soient les habitants qui subissent des contraintes physiques et/ou financières. A ce titre nous estimons que les frais occasionnés par d’éventuels travaux ne soient pas à la charge des habitants, de quelque façon que ce soit, mais bien à l’industriel qui en est la cause. Ils ne sont, en aucune façon, responsables des dangers engendrés par NUFARM !

 

Nous n’acceptons pas également que des contraintes en matière de circulation sur le chemin de Halage soient prises. A charge de l’industriel de prendre les mesures nécessaires pour que le risque thermique n’atteigne pas cette voie.

 

Dans la phase PPI nous avons lu à la page 35/44 qu’il fallait « se munir de masques, tenues, gants et les porter en cas de besoin ». Qu’en est-il de la protection individuelle des habitants ? Il est évident que, face au risque toxique, il sera très difficile de se calfeutrer efficacement !

 

La dernière remarque concerne la zone impactée. Celle-ci est parfaitement circulaire : nous n’avons pas vu la prise en compte des vents dominants. Un vent important venant de l’Ouest impacterait fortement Port-Mort. Nous n’avons vu aucune simulation concernant cette éventualité dans le document soumis à la consultation…

 

En conclusion la meilleure protection des populations est que l’industriel exploite ses installations en toute conformité et respect des arrêtés préfectoraux et des préconisations en matière de sécurité. Ce que, manifestement, il n’a pas fait jusqu’alors…

 

 

 

 

Pour la Sauvegarde

Le Président,

 

Patrick BARBOSA