La Sauvegarde de l 'Environnement

de Saint-Pierre La Garenne - 27600 -

 

Chers adhérents et adhérentes,


Vous trouverez ci-dessous, la convocation à notre assemblée ordinaire qui s'est tenue le 18 février 2017 à 15 heures dans le domaine des Douaires, il est situé sur les hauteurs de Gaillon en direction de la commune de St Julien de la Liègue.

Malheureusement nous avons encore à déplorer le départ d’une personne qui nous était chère, il s’agit de notre vice président fondateur de Guy Legendre à l’âge de 92 ans. Nous avons une pensée spéciale pour tous ses proches.

Comme vous le savez, vous êtes la Sauvegarde de l’environnement et c’est en cela que nous vous encourageons à participer à cette assemblée générale ordinaire. Notre vieillissement naturel nous incite également à vous solliciter pour nous aider à découvrir des jeunes talents motivés de votre connaissance pour qu’ils puissent nous rejoindre.

Pour les personnes qui n’ont pas adhérées en 2016 nous vous demandons de ré adhérer en 2017, car il est important pour la sauvegarde de pouvoir rester une association agréée et elles sont très peu dans le département de l’Eure et donc de pouvoir être une voie pour l’environnement dans les différentes instances consultatives préfectorales.

Au cours de cette assemblée nous ferons appel à candidatures pour rejoindre le conseil d’administration, pensez-y !

Notre assemblée générale reste un temps fort dans la vie de notre association, elle permet de mieux nous connaitre et surtout de pouvoir échanger librement.

Petite mise au point à propos du début d’incendie chez Syngenta le 12 janvier 2017. Il faut savoir que le robot téléphonique n’est activé que si c’est un PPI « plan particulier d’intervention », dans le cas présent la Direction de l’entreprise a décidé que c’était un POI « plan d’organisation interne » donc pas de prévenance téléphonique.

En comptant sur votre présence, recevez nos salutations associatives des plus cordiales.

Pour le conseil d’administration : B Defillon


CONVOCATION

L' assemblée générale de la Sauvegarde de l'environnement se tiendra le Samedi 18 février 2017 à 15 heures

au domaine des Douaires à GAILLON (direction Saint Julien de la Liègue)

L'ordre du jour sera le suivant :

 

1/. Compte-rendu moral et d’activités de 2016

2/. Bilan 2016 et rapport financier

3/. Projets 2017 et bugget prévisionnel 2017

4/. Point sur l'incendie du 1er août 2012 de la société AVRN d'Aubevoye

5/. Questions diverses

6/. Appel à candidatures et renouvellement des membres sortants du Conseil d'Administration et du Bureau
( valant convocation du Conseil d'Administration à l'issue de l'Assemblée Générale)

En téléchargement, une procuration à remettre impérativement avant le 13 février 2017, et un bulletin d'adhésion à la SDE.

RAPPORT MORAL du Président

Bienvenue et merci à toutes et à tous pour cette trente-neuvième assemblée générale de la sauvegarde de l’environnement.
Je ne saurai commencer cette Assemblée Générale sans avoir une pensée émue pour notre président adjoint Guy Legendre, qui nous a quitté le mardi 20 décembre 2016 à l’âge de 92 ans. Il a été l’un des co-fondateurs de l’association. Il était en première ligne pour ce qui concerne les pollutions chimiques, car son habitation était mitoyenne de l’usine chimique CFPI devenue depuis Nufarm. Il était donc très concerné et savait ce dont certains industriels peu scrupuleux étaient capables. Nous avons également une pensée pour les actionnaires. Guy savait que nous étions tous responsables de ce que nous étions capables d’accepter ou pas.

Cette année la sauvegarde a siégé régulièrement à toutes les séances du CODERST, je tiens à rappeler que dans toutes les instances départementales on nous demande un avis motivé mais qui n’est que consultatif. Cependant, siéger dans ces instances permet de mieux évaluer l’évolution des différentes réglementations et leurs applications au travers des cas concrets et de constituer éventuellement un contre-pouvoir. La Sauvegarde a siégé également à la CSS « Comité de suivi de site » de l’usine d’incinération de Guichainville, à la CSS du centre d’enfouissement de Mersey , à la CSS de Snecma Vernon, au comité sécheresse départemental, à la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites formation spécialisée dite des carrières.
Dans cette commission siègent les services de l’état, les représentants des carriers et ils sont très nombreux et les environnementalistes qui sont eux en très petit nombre, une personne pour la sauvegarde et une pour la LPO Ligue protectrice des oiseaux. Pour autant encore une fois, cela permet d’avoir accès aux dossiers et donc de mieux appréhender les stratégies des carriers et d’être une force de propositions et de
contrôle. Nous avons également répondus présents à toutes les CSS des différents sites carriers où nous avons été invités.

Le 14 décembre 2016 eût lieu la CSS ou Commission de suivi de site pour les deux entreprises classées Sévézo haut à Gaillon.
Petit rappel, c’est le 12-12-2012 que M. le Préfet a pris un arrêté pour la fermeture pure et simple du chemin de halage longeant Nufarm au niveau du barrage et de la rue du fond du val qui traverse Syngenta. La réaction de la population a permis d’entamer avec la sous-préfecture des négociations qui ont abouti à un accord satisfaisant l’ensemble des parties concernées. Cet accord doit être concrétisé par un nouvel arrêté préfectoral pour la fin de l’année.
Pour ce qui concerne l’entreprise NUFARM, il y a eut une révision des distances de danger relatives au stockage, la distance ayant été ramenée à 100 mètres pour l’ensemble des stockages agrochimiques. Cet état de fait est surtout dû à l’abandon de certaines productions. Pas de modification du règlement PPRT sur le positionnement des barrières et des mesures de confinement. La DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) a demandé une modification du poste de garde pour la prise en compte des dangers attentats.
SYNGETA, des vitres résistantes ont été mises en place dans la salle de contrôle pour parer aux effets de surpression en cas d’explosion et des cloisons de confinement ont été placées en cas d’incendie. Aucune modification sur le PPRT, donc les engagements pris par la sous préfecture seront tenus.
Sur l’incendie du 12 janvier 2017, il n’y a pas eu de déclenchement du robot téléphonique par la municipalité, car l’entreprise a décidé que c’était un POI (Plan d’organisation interne) et non un PPI (Plan particulier d’intervention). C’est à la DREAL de juger de la pertinence de ce choix.
Pour la DREAL les différentes friches industrielles comme CARAL et AVBENNE ne posent pas de problèmes environnementaux. C’est une affirmation verbale, dont nous ne possédons aucune retranscription écrite.
Bonne nouvelle : la réouverture en 2017 de la passerelle sur le barrage. Nous sommes très heureux du projet de réaménagement de la rive droite de la Seine qui ira de Vernon aux Andelys , mais cela ne résoudra pas notre problème de chemin de halage, surtout la partie qui commence derrière chez Alibert et qui va jusqu’au pont de Courcelles.
En 2016 des riverains ont de nouveau eu à déplorer des odeurs nauséabondes provenant de la plateforme SETOM, dûes au retournement des andins (amas de végétaux en fermentation). Pour l’exercice 2017, la remarque a bien été enregistrée et normalement prise en compte par l’exploitant. Nous avons reçu un mail qui nous indique que la plateforme a été vidée de ses déchets verts et compost en fermentation en surplus et que le bassin de lixiviat (eaux de percolation provenant des déchets verts) a été vidé. Effectivement, des déchets partent maintenant sur le site de ST Aquilin de Pacy pour traitement. Affaire à suivre…
D’autres odeurs ont été signalées de façon ponctuelle, ce sont celles en provenance de l’usine Biogaz . Ce site est donc à surveiller. Le conseil d’administration de la Sauvegarde va demander à visiter les installations pour le printemps.

Comme vous le savez tous, la sauvegarde est affiliée à la fédération Haute Normandie Nature Environnement. Cette fédération est devenue au premier janvier 2017 FRANCE NATURE ENVIRONNEMNT NORMANDIE, elle-même affiliée à la Fédération Nationale FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT. Cette nouvelle fédération regroupe donc les 5 départements de la NORMANDIE et est le résultat de la fusion de deux fédérations, une pour la haute et une pour la basse Normandie. Un groupement d’associations situées en basse Normandie a refusé de fusionner car elle est en désaccord total avec les projets éoliens en Manche. Il s’agit du GRAPE Normandie.
Petite réflexion d’un citoyen attaché à l’environnement, pourquoi vouloir toujours éloigner les centres de décision des citoyens ? Où est la pertinence de cet éloignement répété jusqu’aux instances Européennes, où le pauvre électeur ne contrôle plus rien et même pas ses élus.
Le dernier exemple est l’accord CETA, sur 74 députés Européens que compte la France : 48 ont voté contre, 16 ont voté pour et 8 se sont abstenus et 2 étaient absents. C’est bien la preuve que la volonté du peuple Français n’a été pas prise en compte dans cette instance. Le plus grave dans cette histoire, c’est que cet accord va de facto permettre la mise en place de tribunaux privés au service des grandes multinationales (monsanto et autres). Ces tribunaux privés se placeront au dessus des états pour la défense des intérêts des multinationales. Les environnementalistes ont donc bien du souci à se faire. Jusqu’à quand l’état Français pourra–t-il résister à ces dictats sous peine d’amendes calculées sur le manque à gagner par ces multinationales ? Si ces tribunaux imposent demain la culture des OGM, la fracturation hydraulique qui détruit tant mais qui rapporte beaucoup d’argent, l’utilisation forcenée des insecticides et pesticides sans que la France ne dispose de la liberté de les interdire sur son sol, pourrons nous parler encore de l’existence de l’état France ?

Depuis plus d’un mois, le blog de la sauvegarde de l’environnement est une plate-forme faite pour que nous puissions nous exprimer, poser des questions, nous interpeller, etc… . Cela ne change rien au fait que le site Sauvegarde de l’environnement continue dans sa fonction première de proposer des dossiers ; il est un outil qui peut être très réactif et ne demande qu’à être utilisé.
http://sde-saint-pierre-la-garenne.blog4ever.com
Comme vous le savez tous aujourd’hui, il y a les pollutions qui se voient, et celles que l’on ne perçoit pas directement, et les plus insidieuses peuvent être les plus dangereuses. Il y a les microparticules dans l’air, mais également tous ces produits que l’on ingère grâce aux industries agro-alimentaires et pharmaceutiques, tous les pesticides insecticides déversés sur nos champs, les produits destinés à l’amendement des sols qui sont sujet à controverse. Il y a les boues d’Achère, les résidus d’entreprise de traitement des ordures comme Théralys, d’autres produits comme le Calciton, etc... Nous baignons de plus en plus dans un environnement chimique très dangereux, au point que les abeilles viennent d’être déclarées « espèce en voix de disparition ».

Comment peut-on imaginer un monde sans abeilles, alors que la pollinisation se fait aux ¾ grâce aux abeilles, le restant se faisant grâce au vent. Je ne comprends pas nos dirigeants, soit ils sont machiavéliques et intéressés, soit ils sont d’une immense bêtise. Quoiqu’il en soit, il y a, au sens propre, péril en la demeure. La conservation de la vie même a besoin des abeilles, c’est une urgence vitale et nous avons l’impression que nos décideurs regardent le spectacle sans réagir avec un large sourire d’autosatisfaction. Je ne comprends pas que chaque jour qui passe nous éloigne de ce qui devrait être la règle, une vie harmonieuse dans une nature harmonieuse. Oui, nous devons combattre les insecticides et les pesticides, et nous pouvons vaincre la famine dans le monde sans leur aide. Patrick a toujours pensé qu’il fallait nous éloigner des débats politiques et partisans et il avait raison, car il faut savoir rester libre dans ses propos et ses actions, sans pour autant dédouaner nos politiques de toutes responsabilités. Ils devraient normalement constituer le rempart contre toute forme d’excès mais n’en font pour l’instant pas la démonstration. À leur décharge, ils sont confrontés à un lobbying agressif et puissant. À notre tour nous aussi pouvons, si nous le voulons, constituer un lobbying agressif et puissant.

Pour terminer et puisque nous sommes concernés par notre environnement, je vais vous parler d’un sujet qui n’est jamais abordé dans aucun média, ce sujet étant interdit pour qui est un adepte de la pensée unique. Il s’agit des ( chemtrails » en anglais) ou bien trainées chimiques. Si vous levez les yeux vers le ciel, vous verrez certains jours les avions laisser derrière eux une trainée continue qui devrait être composée de vapeur d’eau mais qui s’élargit jusqu’à obscurcir le ciel. Or, rappellez-vous, dans notre jeunesse un avion laissait une trainée qui correspondait à 4 ou 5 fois la longueur de l’avion et rien de plus. Ces traînées continues que l’on observe aujourd’hui ne peuvent tout simplement pas être constituées uniquement de vapeur d’eau ! Si l’on va sur internet et que l’on tape « chemtrails » dans la barre de recherche, il y a un nombre important de sites qui abordent le sujet, où on nous parle d’oxyde d’aluminium, de baryum et d’autres composants qui n’ont rien à faire dans notre espace.
Je vous suggère de faire vos propres recherches, de vous servir de votre libre arbitre et de ne pas attendre des médias classiques qu’ils vous livrent tous les éléments indispensables à la bonne compréhension du monde dans lequel nous vivons. Si vous avez des doutes sur l’existence de ce phénomène investiguez, communiquez le plus possible avec votre entourage sur ce sujet. Puisque c’est un sujet tabou, voir interdit, parlons-en.
« La guerre secrète contre les peuples » conférence de Claire Séverac.

Je vous remercie pour votre patience, y a-t-il des questions ?

Bernard Defillon

 


Compte-rendu de l'Assemblée Générale du 18 février 2017


1 : Ouverture de séance à 15 heures, M. le président fait la lecture du compte rendu moral et d’activité. Annexe 1
Suite à la lecture aucune question n’a été posée par l’assemblée. Le quitus est voté à l’unanimité des présents plus les 42 procurations.

2 : Bilan financier 2016 ; voir en annexe 2. Mme Madec donne lecture du bilan, elle annonce qu’enfin notre conflit avec l’opérateur FREE est soldé, mais il nous aura coûté fort cher en temps mais également en argent. L’association n’ouvrira pas d’autre ligne téléphonique ou internet, il nous faut faire des économies. Une personne dans la salle demande pourquoi une telle augmentation de l’assurance. Mme Madec répond que les raisons sont les mêmes que pour vos assurances à savoir l’augmentation des sinistres naturels ou pas. Unanimité pour le quitus.

3 : Budget prévisionnel 2017 ; voir en annexe 3. Nous avons ajusté à la baisse le poste des subventions à ce que nous avons perçu en 2016. Unanimité pour le quitus.

4 : Point sur l’incendie du 16 Aout 2012 dans l’usine AVRN installée à Aubevoye.
M. Defillon en avant propos tient à préciser que les municipalités de Courcelles sur Seine, Bouafles, Vézillon, les Andelys, Tosny et Port Mort ont toutes reçues de notre part un dossier complet sur cet incendie, nous les avons sollicités pour connaitre la teneur des informations dont elles disposaient de la part de la préfecture et donc quelles informations elles ont pu transmettre aux populations. Les communes de Gaillon, et d’Aubevoye et la communauté de commune ont également reçu un dossier pour une simple information. Ce courrier a été réalisé mi-décembre 2016 et à ce jour nous n’avons reçu aucune réponse. M. Platel adjoint à la mairie de Courcelles sur Seine et présent dans la salle intervient pour nous expliquer qu’en son temps M. le Maire de Courcelles était intervenu pour que les services de l’état fassent un contrôle de pollution dans la cour de l’école, ce qui fut fait mais la municipalité n’a jamais reçu les résultats. C’est en effet très troublant.
M. Serge Grunberg (ingénier chimiste) prend la parole. Petit rappel, le 16 aout 2012 un énorme incendie dans l’usine de recyclage de plastiques AVRN a créé un énorme panache de fumées, il était très épais et noir et était visible jusqu’à Rouen. Il montre à l’assemblée la première page du journal local où l’on voit très bien l’importance du panache de fumées, il y est écrit que les fumées se sont dispersées dans l’atmosphère avec des retombées volantes, les services de l’état ont informé les communes proches qu’elles seront informées par l’Agence Régionale de Santé de l’innocuité ou pas de la pollution. Dès le lendemain de l’incendie M. Le préfet a pris un arrêté pour en autre « évaluer la nature et les quantités de produits de décomposition et de dégradation susceptibles d’avoir été émis dans l’atmosphère et dans le milieu aqueux. Ceci compte tenu de la quantité et de la composition des produits impliqués dans le sinistre ».
M. Grunberg explique qu’il a délibérément laissé passer le temps pour voir quelles actions seraient effectivement mises en place. C’est donc trois années plus tard que j’ai écrit au Préfet avec AR pour demander à avoir accès au dossier technique. Pas de réponse. Ensuite j’ai écris à son secrétaire général qui lui avait peut être un peu pus de temps, même chose, aucune réponse. Je me suis donc tourné vers la CADA (commission d’accès aux documents administratifs) à Paris. La réponse ne s’est pas fait attendre et donc la DREAL a mis à ma disposition un bureau avec une photocopieuse. Ce qu’il faut bien considérer dans ce dossier c’est qu’il est établi que la combustion des plastiques est des plus nocives et qu’elle peut générer des cancers. C’était donc une pollution extrême d’après l’INERIS. J’ai donc eu accès au rapport Ginger environnement et infrastructures 1 et j’ai appris qu’il y avait une version 2 qui avait été envoyée à la DREAL par mail mais ils n’en n’ont plus la trace. Ce dossier est emblématique de que nous vivons, l’administration veut notre bien et nous interdit bien des choses et nous verbalise pour 5 km/h en plus car nous nous mettons en danger. Même chose pour les enquêtes publiques, est il normal de considérer l’absence d’avis sur un dossier de la part d’une municipalité comme un avis positif ? Dans cette même usine il y avait eu un incendie en avril 97, quelles mesures on été prises par l’administration pour que cela ne se reproduise plus ? M. Grunberg demande aux personnes de ne plus se considérer comme des administrés, patients ou contribuables mais comme des citoyens exigeants et critiques. Seule manière d’être considère comme des citoyens à part entière.
M. Platel reprend la parole pour insister sur le fait que la commune de Courcelles n’a effectivement jamais reçu les résultats des analyses, alors que M. le maire de l’époque qui était très rigoureux les avaient demandé et à plusieurs reprises. A cette époque M. le Maire était sollicité par les parents d’élèves et les enseignants qui étaient tous normalement inquiets, mais il ne pouvait que leur demander de la patience car il attendait une réponse de la part de l’administration, ce qu’il n’a jamais eu. Dans cette situation nous pouvons parler de dysfonctionnement et la sauvegarde aimerait avoir le point de vue des autres communes concernées. M. Grunberg insiste sur le fait que non seulement tous ces produits issus de la combustion sont nocifs de manière isolée mais qu’ils le sont beaucoup plus si nous prenons en considération le processus de mixage ou bien de cocktail explosif. Ces polluants pour la santé humaine, animale et végétale doivent être connus par les populations pour notre administration c’est un point d’honneur. Autres points à prendre en considération c’est que les analyses ont commencées trois semaines après le sinistre et que le rapport 1 est sorti le 16 janvier 2013. Il y avait pourtant urgence pour protéger les populations.
Une personne de l’assistance demande pourquoi à l’époque les municipalités concernées par la pollution ne se sont pas concertées pour représenter une force. M. Defillon répond qu’il est vrai que nous sommes toujours dans des histoires de rapport de force avec l’administration, car à l’évidence l’adage « qui ne dit rien consent » sera toujours d’actualité. De plus s’ils avaient sollicité la Sauvegarde je suis certain que Patrick Barbosa aurai répondu présent et aurai mis ses compétences au service de la population. M. Grunberg en profite pour dire que l’écologie ne peut être politique car elle fait appel à une sensibilité et non à des convictions, nous sommes sensibles à notre environnement, à l’avenir de nos enfants et petits enfants ou pas. Sur le dossier du Calciton, produit issu de l’activité papetière et que l’on veut épandre dans nos champs, j’ai été sollicité par un maire de droite mais qui avait cette sensibilité pour expliquer à son conseil municipal les tenants et aboutissants sur ce dossier. Ils ont pu voter en toutes connaissances. Il est à remarquer qu’au Canada quand un industriel veut épandre il doit payer et il est paradoxal on puisse épandre gracieusement un produit qui n’a aucune valeur sur le marché.
5 : Questions diverses : Sur l’emplacement de l’ex entreprise Caral il semblerait qu’il y ait des mouvements de terre. Ce point sera surveillé par la sauvegarde.
6 : Appel à candidatures et vote pour le conseil d’administration : Mme Madec profite de cet appel pour préciser qu’il serai bon pour la sauvegarde d’avoir dans son conseil d’administration une personne qui gère correctement Word-Excel et le publipostage.
Aucune personne ne se porte candidat pour intégrer le conseil d’administration.
Comme prévu par les statuts, la moitié du conseil d’administration tiré au sort est sortant mais peut se représenter. Il s’agit de M. Defillon, M. Madec et Mme Guillemet. Les trois personnes sortantes se représentent et sont élues à l’unanimité.


Election au conseil d’administration ;

Bernard Defillon Président
Jeanne Madec Trésorière
Chantal Guillemet
Secrétaire Paul Madec
Jacqueline Fesart
Danielle Grünberg